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Risques et aménagement du territoire

Résultat remarquable / Oignies : un dispositif de surveillance rénové dans deux anciens puits de charbon

Introduction d'entête
Comme chaque année, 2022 a été pour le DPSM, Département prévention et sécurité minière du BRGM, riche en activités. Cette année a été notoire tout d’abord avec le renouvellement par l’État jusqu’en 2028 de la mission de maitrise d’ouvrage déléguée pour les travaux de mise en sécurité après-mine. Parmi les activités de surveillance, notons l’utilisation de méthodes de suivi satellitaire des déplacements. Et parmi les travaux, citons la réhabilitation d’un ouvrage de surveillance dans le bassin potassique alsacien, la mise en sécurité de deux anciens puits de mine (puits Moïse et puits Sainte-Barbe). Et, comme ici, le chantier d’Oignies.
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Vue extérieure du site avec les deux chevalements aciers des puits 9-9 bis. © BRGMMise en place du nouveau réseau de canalisations. © BRGM

Depuis 2006, l’UTAM Nord surveille 421 têtes de puits de mine sécurisées par l’ancien exploitant minier. Ses missions consistent à contrôler la stabilité des remblais présents sous les dalles de fermeture de ces puits, ainsi que les pressions du gaz généré par la désorption du charbon encore présent dans les anciens travaux miniers souterrains. À cet effet, les dalles de fermeture des puits disposent de canalisations traversantes qui permettent de surveiller les remblais et laisser migrer à l’atmosphère les éventuels gaz en surpression.

En 2022, dans le cadre d’un diagnostic structurel des chevalements qui surplombent les deux puits 9-9 bis à Oignies (62), la collectivité, propriétaire de ces anciens ouvrages miniers, a constaté l’extrême corrosion qui affectait tous les éléments métalliques présents dans les parties encore accessibles de ces puits. Les pieds des chevalements et les canalisations de surveillance, en acier, menaçaient de céder à très court terme.

Face à cette vétusté avérée pouvant remettre en cause leur fonctionnalité, il était alors indispensable de procéder à leur remplacement d’urgence dans le cadre d’une convention en maitrise d’ouvrage déléguée.

Après saisine de la DREAL Hauts-de-France, au mois de mai 2022, l’UTAM Nord a proposé à ses tutelles de renouveler les ouvrages en élaborant une méthodologie prenant en compte les objectifs à garantir (surveillance des remblais, possibilité de migration du grisou, pérennité des ouvrages sur le long terme…), les contraintes du site (environnement potentiellement ATEX - atmosphère explosive, travaux en profondeur, exiguïté des espaces de travail, milieu confiné, coactivité avec des travaux gérés par la collectivité…), dans une approche innovante et pour des travaux encore inédits. 
Sur ces bases, les ouvrages de surveillance ont été renouvelés par des entreprises de travaux publics en moins de quatre mois, sous la supervision d’un technicien expérimenté de l’UTAM Nord pour garantir l’important volet « sécurité des opérateurs » de ces délicats travaux.

Portrait de l'auteur
Jean-Dominique Barnichon Chef du DPSM
Prénom de l'auteur
Jean-Dominique
Nom de l'auteur
Barnichon
Fonction de l'auteur
Chef du DPSM
Portrait de l'auteur
Fabrice Quirin Directeur UTAM Nord (Unité territoriale après-mine)
Prénom de l'auteur
Fabrice
Nom de l'auteur
Quirin
Fonction de l'auteur
Directeur UTAM Nord (Unité territoriale après-mine)