Service géologique national
Développement durable
Ce n’est plus une mais trois semaines consécutives d’animations qui ont été organisées par le BRGM du 16 septembre au 7 octobre, dans le cadre des Semaines européennes du développement durable et de la mobilité. Avec un credo partagé par les 330 participants au sein de l’établissement : toutes les actions comptent pour avancer vers un avenir durable. Au programme, labellisé « La France en transition » par le ministère de la Transition écologique : des quiz en lien avec les objectifs de développement durable (ODD), des documentaires, deux balades forestières à travers le site d’Orléans ou encore le traditionnel challenge de la mobilité, qui met les salariés au défi de se déplacer autrement en renonçant à leur voiture individuelle. « Cette édition, nous l’avons voulue solidaire, souligne Fabienne Boutreau, déléguée RSE au secrétariat général. Elle a permis, en convertissant en aide financière la distance parcourue par les participants au challenge, de verser 750 euros à l’association Cent pour un Loiret, qui accompagne des familles sans abri dans l’accès à un logement et à l’autonomie. »
Les balades organisées sur le site d’Orléans en collaboration avec la commission Développement Durable du CSE ont bénéficié de l’intervention de notre prestataire, Rodolphe Beaubois, paysagiste et pépiniériste. © BRGM
Ces semaines ont également donné lieu à une présentation de l’enquête interne réalisée au printemps 2021 sur les pratiques de déplacement domicile-travail hors crise sanitaire. Adressé à toutes les personnes amenées à venir travailler sur un site du BRGM, à Orléans comme en régions, ce questionnaire de 66 items a été rempli par 575 répondants, soit un taux de retour de près de 50 %, et complété par 546 commentaires. Il a permis d’actualiser la connaissance des habitudes de déplacement des salariés mais aussi de sonder leurs intentions de changement – pour un véhicule électrique, le vélo ou les transports en commun – et d’identifier leurs motivations ainsi que les freins. « Les résultats alimenteront la réflexion de la direction et ses échanges avec le comité social et économique sur le renouvellement du plan de mobilité de l’établissement et la mise en place de nouvelles mesures pour inciter les salariés à une mobilité plus durable », annonce Fabienne Boutreau.
Les mêmes préoccupations environnementales ont, par ailleurs, présidé à la refonte, au 1er juillet 2021, de la politique voyages du BRGM qui régit les déplacements professionnels des collaborateurs. Outre l’introduction de dispositions favorisant le recours à la visioconférence, au train et au covoiturage, « l’agence de voyages prestataire est désormais tenue d’estimer l’empreinte carbone de chaque solution proposée au salarié afin de le sensibiliser à l’impact environnemental de son trajet et de l’aider à faire son choix », précise Fabienne Boutreau.
Enfin, ces semaines ont donné la parole à Orléans Métropole pour deux conférences de restitution des Assises de la transition écologique organisées par la collectivité au premier semestre 2021. Le BRGM avait été invité à y participer en tant que pilote de la société civile sur la mobilité durable et avait ainsi contribué à faire émerger de nouvelles solutions. Autant d’opportunités saisies pour promouvoir la mobilité de demain à l’échelle des territoires.
L'un des véhicules électriques utilisés pour des déplacement sur le site d'Orléans du BRGM. © BRGM - C. Boucley
Obtenues respectivement en 2004 et 2012, les certifications ISO 9001 et ISO 14001 du BRGM valorisent les efforts de l’établissement pour assurer la qualité et la performance de ses activités et en maîtriser les impacts environnementaux. Elles ont été renouvelées pour trois ans en 2021, suite à un audit réalisé par l’Afnor à Orléans et en région. Cette reconduction démontre l’efficacité du travail mené, confirmée par un taux de satisfaction client de 94 % en 2021. L’audit a également souligné les actions mises en place pour réduire l’empreinte environnementale du BRGM : le développement de la flotte de véhicules électriques ; la prise en compte accrue de critères de performance environnementale dans les achats ; la poursuite du télétravail ; la maintenance du patrimoine guidée par un objectif d’amélioration des performances énergétiques des bâtiments… « La robustesse de l’analyse des risques qui est effectuée en amont de tout projet de sorte à en limiter les impacts environnementaux a également été appréciée », ajoute Hervé Riolland, responsable du service Audit-Risques-Qualité.
