Risques et aménagement du territoire
Maîtriser les risques naturels et les impacts environnementaux pour favoriser la résilience des territoires
Remblais contaminés, supports de végétation dans une ancienne usine sidérurgique. La couleur de profil est due à la présence de ferrocyanure ferrique ou bleu de Prusse, déchet produit au cours de la fabrication du coke (France, 2005). © BRGM - D. Hubé
La gestion des risques et l’aménagement des territoires impliquent une diversité de facteurs interdépendants. Pour répondre à ces enjeux complexes, le BRGM privilégie la transversalité en convoquant les géosciences mais aussi d’autres disciplines de l’étude de l’environnement et de la société, améliorant ainsi la compréhension des phénomènes à l’œuvre et de leurs impacts. Déployée sur des échelles de temps et de territoire variées, son expertise couvre toute la chaîne du risque – prévention, préparation, alerte, gestion de crise, relèvement, adaptation, remédiation et résilience – que celui-ci soit d’origine naturelle ou anthropique.
Face aux aléas naturels impactant le sol (instabilités gravitaires, retrait-gonflement, érosion), le sous-sol (séismes, effondrements) ou le littoral (submersion, érosion du trait de côte), l’établissement s’attache, grâce à une approche systémique, à mettre en place des outils prédictifs, des systèmes d’alerte et des techniques d’atténuation efficaces.
Il mise également sur l’innovation pour la gestion des anciens sites miniers ou industriels et la reconquête des sols pollués, souvent délaissés. Ses travaux visent à mettre au point des outils de prédiction de l’évolution de ces sites et des technologies de remédiation ou à mieux gérer les terres excavées et les sédiments pollués.
Après-mine
La prise en charge des installations minières après leur exploitation reste le cœur de métier du Département prévention et sécurité́ minière du BRGM (DPSM). Ainsi que le démontre le projet phare dans le bassin houiller lorrain (ci-dessous), caractéristique de l’expertise du BRGM en matière de sécurité́ de l’après-mine, le Département innove dans ce domaine. Mise en sécurité, dépollution, qualité des sols sont aussi des thématiques mises en avant, avec des compétences renouvelées et un effort particulier de communication incarné par un nouveau site web.
Les événements climatiques dans le monde auraient coûté quelques 140 milliards de dollars.