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Comptes

Un résultat net 2022 une nouvelle fois bénéficiaire pour le groupe BRGM

En 2022, le BRGM a su garder le cap dans un contexte géopolitique difficile. Le résultat de fonctionnement est bénéficiaire grâce à une activité de production soutenue et à la maitrise du niveau des charges malgré une forte inflation.
Corps

Pour rappel, avec quatre autres établissements publics de recherche (INRAE, CIRAD, IFREMER et IRD), le BRGM est opérateur de l’État au titre du programme 172 de la LOLF. Le BRGM reçoit également des subventions pour charges de service public (SCSP) du programme 181, notamment pour ses activités « appui aux politiques publiques » et « après-mine ».

Au niveau du groupe BRGM

Le résultat net consolidé revenant au groupe s’établit à + 2,6 M€ en 2022 (contre + 12 M€ en 2021). La contribution des entités à la formation de ce résultat net est la suivante :

  • Le BRGM EPIC contribue à hauteur de + 1,9 M€, ce qui correspond à son résultat net social de 4 M€, corrigé des écritures ayant trait à ses filiales (principalement, la neutralisation des dividendes reçus de SAGEOS pour 2 M€) ;
  • BRGM SA contribue à hauteur de 0,1 M€ ;
  • SAGEOS contribue pour - 0,2 M€ au résultat du groupe en 2022 ce qui correspond à son résultat social retraité des dividendes reçus de ses filiales et des provisions intragroupes ;
  • CFG et IRIS INSTRUMENTS contribuent respectivement à hauteur de + 0,6 M€ et + 0,2 M€.

Au niveau de BRGM EPIC

Le BRGM affiche pour son exercice 2022 un bénéfice net de 4 M€ contre 12,7 M€ de résultat net constaté en 2021 résultant, entre autres, de la vente du portefeuille de titres ERAMET. Le résultat de fonctionnement est à nouveau positif, s’établissant à hauteur de 1,4 M€ ; pour mémoire, le résultat de fonctionnement s’élevait à 4 M€ en 2021. Le résultat financier s’élève à 2,5 M€, en diminution par rapport au résultat financier 2021 (8,7 M€). Tous ces éléments conduisent au versement d’un intéressement (1,9 M€) et permettront un abondement au plan d’épargne d’entreprise en 2023.

Le total des ressources de fonctionnement de l’année 2022 s’établit à 146 M€. Hors reprises sur provisions et transferts de charges, les ressources liées à l’activité courante diminuent de 2,4 % par rapport à 2021 et s’élèvent à 138,8 M€ (dont 1,6 M€ de subventions d’investissement). La baisse des ressources trouve son origine dans l’activité après-mine : avec 26,80 M€, elles régressent de 7,4 M€ par rapport à 2021 (- 21,7 %). Les ressources hors après-mine s’établissent quant à elles à 112 M€, soit une augmentation de 4,2 M€ par rapport à 2021 (+ 3,9 %). Les charges de fonctionnement s’élèvent au total à 144,6 M€ en 2022. Après retraitement des dotations aux provisions, les charges liées à l’activité courante s’élèvent à 139,5 M€, soit une diminution de 3,2 % par rapport à 2021.

En neutralisant l’effet de la cotisation à un fonds retraite pour 6 M€ enregistrée en 2021, l’évolution constatée est au contraire une augmentation des charges de fonctionnement de 1,34 M€ (soit + 0,9 % par rapport à 2021). La hausse concerne les charges externes structurelles (+ 3,4 M€ après retraitement de tout effet exceptionnel, cotisation au fonds retraite et non-valeurs essentiellement) tandis que les charges opérationnelles diminuent fortement de 5 M€, sous l’effet de la diminution de l’activité travaux après-mine. Les charges de personnel augmentent également de 2,8 M€.
Pour l’activité hors après-mine, le niveau des SCSP s’accroît de 1,8 M€ (+ 3,4 %), avec une évolution inverse entre les recettes sur programme 172 qui progressent de 2 M€  (+ 4,1 %) tandis que celles sur programme 181 diminuent de 0,2 M€ (- 4,4 %).

Le niveau des contrats et conventions (54,2 M€ fin 2022) est en nette progression par rapport à 2021 (51,8 M€), essentiellement grâce aux projets d’appui aux politiques publiques (APP, + 1,8 M€ par rapport à 2021) et aux projets de recherche publique (+ 1,3 M€ par rapport à 2021), la production sur le périmètre commercial marquant quant à elle une diminution liée à sa composante internationale, l’activité « France » étant en légère progression. 
Le niveau des produits de contrat relatifs à la mission d’APP atteint un nouveau record historique à 30,7 M€, supérieur donc au niveau enregistré en 2021 (29,6 M€) mais aussi durant les six années précédentes. Ce record s’appuie sur plusieurs facteurs concomitants dont essentiellement le démarrage d’un projet de géophysique aéroportée dans le Massif Central (1,7 M€ pour l’année 2022) et le maintien du taux de cofinancement annuel notamment (73,9 % pour l’année 2022).

La hausse des produits de contrat sur le périmètre de la recherche publique tient essentiellement à deux facteurs : l’augmentation de la production sur les projets et la forte hausse du taux de cofinancement annuel (47,8 % en 2022 contre 42 % en 2021).

L’activité de 2022 à l’international accuse un net recul par rapport à 2021 en s’établissant à 3,9 M€ (contre 6,2 M€ en 2021). La fin des projets Cameroun2, Malawi, Mozambique, le retard de signature constaté pendant la crise sanitaire (en 2020 et 2021) et le démarrage tardif de certains contrats cofinancés (AfricaMaVal) ont fortement joué sur le niveau de production.

L’activité après-mine diminue fortement en 2022 avec - 7,43 M€ par rapport à 2021 sous l’effet d’une importante diminution de sa production sur travaux (- 7,9 M€). 
Pour ce qui concerne le résultat financier de 2,5 M€ en 2022, il résulte essentiellement de la remontée de dividendes de SAGEOS (2 M€).

Aucun impôt sur les sociétés n’est dû pour le groupe en 2022.