Cascade de source karstique dans les gorges de Kakuetta, Pyrénées-Atlantiques. © Philippe Crochet
Message de la Présidente
« L’année 2021 a permis au BRGM de résister au coronavirus, de parfaire son organisation, de gagner en solidité financière et de renforcer sa présence scientifique auprès de ses partenaires et clients. »
Comme tous les acteurs économiques, le BRGM aura appris à vivre avec le virus. Nous avons réussi à anticiper régulièrement les mesures sanitaires gouvernementales et à améliorer encore les moyens informatiques mis à disposition des salariés. La vigilance reste bien sûr de rigueur.
En interne à l’établissement, nous avons continué à adapter notre organisation en créant la direction du Numérique pour les géosciences, en confiant au Secrétariat général l’informatique fonctionnelle et en ajustant la gouvernance de la direction Financière. Nous avons eu ainsi la double satisfaction de parvenir à une prévision correcte de notre atterrissage 2021 et d’engranger des bénéfices significatifs. Ces bénéfices, joints à la vente d’actions que nous détenions, nous ont permis de donner le feu vert à la reconstruction des laboratoires du BRGM qui datent du début des années soixante.
Nos clients, qu’ils soient publics ou privés, ont également trouvé un équilibre compatible avec la pandémie : nos commandes se sont donc nettement redressées et font de 2021 la meilleure année de notre actuel Contrat d’objectifs et de performance (COP), même si l’international reste encore touché mais de façon plus modérée que l’an dernier.
Au plan scientifique, l’établissement a saisi l’opportunité des appels à programmes exploratoires pour la recherche (PEPR) lancés par l’ANR pour renforcer sensiblement ses relations avec le monde académique. À l’issue d’un processus extrêmement sélectif, il a déjà été retenu pour copiloter, avec le CNRS-INSU et l’INRAE, le PEPR Eau « One Water ». Des décisions sont en attente pour deux autres PEPR : l’un « Sous-sol bien commun » sur les usages du sous-sol et les conflits associés et l’autre « IRIMA » sur les risques naturels et industriels.
Enfin, le BRGM s’est mobilisé sur la sécurisation des approvisionnements de la France en métaux stratégiques en contribuant activement à la rédaction d’un rapport remis au Gouvernement sur ce sujet à la toute fin de l’année. Ce rapport a déjà donné lieu à des décisions de principe positives qui se concrétiseront, nous l’espérons, en 2022. Le contexte est porteur grâce à un regain d’intérêt pour les questions de réindustrialisation européenne et de souveraineté nationale.
2022 sera pour le BRGM l’année de la négociation de son prochain COP 2023-2027. L’établissement a commencé à s’y préparer activement en se projetant dans l’avenir avec beaucoup de détermination.