Menu
Catégorie de la page

Géologie et modélisation du sous‑soll

En bref

Fait marquant

Mayotte - À la recherche de nouvelles ressources en eau souterraine

Le BRGM a mené, pour le Syndicat des eaux de Mayotte, une campagne de prospection de nouvelles ressources en eau souterraine destinée à la consommation humaine. Une vingtaine de nouveaux forages sont prévus à partir de 2025. Le projet s’est déroulé en deux phases : tirer les enseignements de vingt ans d’exploration hydrogéologique puis identifier des sites prévisionnels pour les forages, en s’appuyant sur le modèle de résistivité électromagnétique (AEM), les connaissances géologiques et hydrogéologiques, ainsi que sur de nouvelles investigations au sol par tomographie de résistivité électrique (TRE), tout en tenant compte des contraintes locales. 

Image
Légende

Jeu de données disponibles pour l’implantation de forages d’eau souterraine dans le secteur nord-ouest de Mayotte : TRE 2024 et anciennes, modèle 3D AEM et forages hydrogéologiques. © BRGM

PEPR Sous-sol :  les projets ciblés démarrent

Le programme national de recherche (PEPR) « Sous-sol, bien commun », copiloté par le BRGM et le CNRS, se décline en 13 projets ciblés, dont 5 chantiers régionaux. Quatre de ceux-ci sont entrés en phase opérationnelle en 2024. Sur le Bassin parisien, S-PASS a pour objectif d’évaluer les ressources et usages potentiels du sous-sol urbain. Dans le Fossé rhénan, le projet vise à développer la géothermie profonde afin d’exploiter son important potentiel en matière de chaleur/électricité décarbonée et de coproduits associés (lithium, hydrogène, hélium…). Le projet Massif central cherche à identifier et comprendre les conditions géologiques mais aussi sociétales dans lesquelles ce territoire pourrait contribuer aux transitions écologique et sociologique. Dans le Bassin aquitain, AquiBEAT est tourné vers des applications de géothermie ainsi que vers l’exploration et le stockage géologique de l’hydrogène. Le cinquième chantier régional, GOYAVES, démarrera en 2025 en Guyane.

Image
Légende

Le lancement du projet Massif central du PEPR Sous-sol, les 17 et 18 juin 2024, a donné lieu à des ateliers préparatoires. © PEPR Sous-sol, bien commun 

Information sur la surveillance des eaux souterraines

Le BRGM a participé le 4 avril 2024 à Orléans, aux côtés de l’Ineris, à une journée d’information sur la surveillance des eaux souterraines et la bancarisation des données. Organisé par la Dreal Bourgogne Franche-Comté, l’événement était destiné aux acteurs publics en charge des politiques de prévention des risques liés à l’eau. Le BRGM a présenté notamment la Banque de données du sous-sol, qui conserve toutes les données sur les ouvrages souterrains du territoire français, avec un focus sur le nouveau téléservice de « Déclaration unifiée pour les ouvrages souterrains  » (Duplos).

PanAfGeo dresse son bilan

La Zambie a accueilli les 22 et 23 octobre 2024, à Livingstone, la réunion finale de la seconde phase de PanAfGeo. Coordonné par le BRGM, également impliqué aux plans scientifique et opérationnel, ce programme a permis de former, lors de 72 sessions dispensées en anglais, français et portugais entre 2016 et 2024, plus de 1 750 géoscientifiques issus des 54 pays d’Afrique dans différents domaines des géosciences. Fruit d’une coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne, PanAfGeo a également contribué à renforcer la collaboration entre les services géologiques européens (EuroGeoSurveys) et africains (OSGA).

Image
Légende

Formation sur le patrimoine géologique au Congo-Brazzaville, assurée par le BRGM dans le cadre du programme PanAfGeo. © BRGM

Expérimentation du monitoring du sous-sol via la fibre optique

Utiliser les fibres optiques télécom pour le monitoring du sous-sol en milieu urbain ? Le BRGM cherche à répondre à cette question avec sa plateforme expérimentale DAS (mesures acoustiques distribuées sur fibre optique) installée à Orléans. Ce dispositif innovant, comprenant différentes configurations de câbles optiques déployés en conditions contrôlées le long de l’avenue qui jouxte le site scientifique, permet de mener des observations grâce à l’acquisition, en 2024, d’un appareil de mesures dédié. Les premiers résultats confirment la faisabilité de cette solution pour suivre en temps réel les propriétés géomécaniques du proche sous-sol. Les applications potentielles sont variées : prévention du risque d’effondrement, suivi de la teneur en eau, surveillance des stockages géologiques…

Première imagerie en 3D de la résistivité électrique de la montagne Pelée

Le BRGM a utilisé la méthode magnétotellurique pour produire une imagerie en 3D de la résistivité de la montagne Pelée, au nord de la Martinique, révélant ainsi la structure géo-électrique du sous-sol jusqu’à une profondeur de 22 km. Ce modèle permet de mieux comprendre le système volcanique peléen. Il aide également à définir l’implantation optimale d’un réseau de surveillance magnétotellurique qui sera installé dans la seconde phase de ce projet mené dans le cadre d’une convention avec la préfecture de l’île.

Image
Légende

Représentation du modèle 3D de la résistivité de la montagne Pelée, en vue oblique du sud-ouest. © BRGM