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Risques liés au sol et au sous‑sol

L'interview partenaire

Olivier Jacob Préfet, directeur général des Outre-mer

Portrait et citation
Olivier Jacob Préfet, directeur général des Outre-mer
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Le BRGM joue un rôle clé dans l’amélioration des connaissances sur les ressources et les risques naturels et fait avancer la recherche scientifique au profit des outre-mer
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Dans quel contexte la DGOM fait-elle appel au BRGM ?

Olivier Jacob —  Partenaire de la direction générale des Outre-mer (DGOM) depuis plusieurs années, le BRGM nous apporte son expertise sur les enjeux liés au changement climatique dans ces territoires, notamment la gestion de l’eau et le recul du trait de côte. Le BRGM fournit également un appui pour l’identification des potentialités du sous-sol au service de la transition énergétique, en particulier pour caractériser le potentiel géothermal dans le cadre du plan national pour la géothermie. Il a produit notamment une étude exhaustive de l’état actuel de ce potentiel en Guadeloupe, Martinique, à la Réunion, Mayotte et Saint-Pierre-et-Miquelon. Enfin, le BRGM apporte son expertise en matière de ressources minérales, pour accompagner les transitions écologique et numérique, et participe à l’évaluation des risques naturels, sismiques et volcaniques.

Quels travaux sont menés ?

O. J. — Concernant l’eau par exemple, à la suite de la sécheresse sévère qui a touché l’île de Mayotte en 2023, l’aide scientifique et technique du BRGM a été sollicitée pour la recherche, l’exploitation, la protection et le suivi quantitatif et qualitatif des eaux souterraines. S’agissant du recul du trait de côte, le BRGM a élaboré en 2022 un recueil de recommandations destinées aux communes, afin de les aider à réaliser des cartes locales d’exposition à ce phénomène. Ont également été menées une évaluation de l’impact économique des risques côtiers liés au changement climatique sur le littoral de Guadeloupe et une étude des potentialités géothermiques dans les zones non interconnectées des îles volcaniques de la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et Mayotte. D’autres travaux sont en cours, autour notamment de la gestion durable des ressources aquifères en Guadeloupe, la révision des cartes d’aléa mouvements de terrain de la Martinique, la cartographie de l’aléa submersion marine sur sept communes à risque d’inondation de Guadeloupe…

Quel bilan tirez-vous de cette collaboration ? 

O. J. — Parce qu’il est fortement implanté en outre-mer, le BRGM dispose d’une connaissance fine de ces territoires, en termes de ressources mais aussi quant à leurs risques naturels. Il joue un rôle clé dans l’amélioration des connaissances dans ces domaines et fait avancer la recherche scientifique au profit des outre-mer.