innovation
Une stratégie propre au BRGM pour démultiplier ses impacts
Innover au BRGM, c’est transformer les résultats scientifiques en produits, services ou technologies utiles et générateurs de valeur. Grâce à des partenariats industriels, des licences ou la création de start-up, cette démarche favorise l’expression de l’innovation sous toutes ses formes et renforce la compétitivité économique du tissu industriel. Elle contribue également à la reconnaissance de l’établissement et ouvre vers des retours sur investissement pour les ressources publiques mobilisées.
Suivant ces objectifs, le BRGM met en œuvre, depuis 2019, un processus de maturation des concepts innovants émergeant de son activité. Ce processus soutient aujourd’hui 43 projets, résultat d’une culture de l’innovation qui s’est fortement développée et de pratiques d’accompagnement robustes. Souhaitant aller au bout de sa vocation d’application, l’établissement s’est doté en 2024, en lien avec sa stratégie scientifique (voir cette page), d’une véritable stratégie Innovation qui témoigne de sa volonté d’impact vers le monde économique.
Six axes structurants
Prolongement naturel de ses activités de recherche et d’appui aux politiques publiques, mais aussi du déploiement de ses expertises en France et à l’international, cette stratégie est également marquée par l’ouverture aux innovations venant de l’extérieur. Elle s’articule autour de six axes structurants : Développer une culture interne d’innovation et d’entrepreneuriat ; Protéger et valoriser le patrimoine intellectuel de l’établissement ; Accompagner la montée en maturité des concepts innovants ; Innover avec les acteurs du monde socio-économique ; Participer aux écosystèmes d’innovation ; Faciliter le développement de nouvelles activités économiques.
La mise en œuvre de cette stratégie passe d’abord par le renforcement d’actions bien établies, comme le développement de la culture de l’innovation et des réflexes de protection intellectuelle ou l’accompagnement de la valorisation de brevets et de concepts innovants à potentiel économique. La vision portée par le BRGM intègre également sa contribution à l’innovation des acteurs du monde économique. Dans l’esprit des instituts Carnot, l’établissement positionne l’innovation au cœur de sa démarche partenariale avec les entreprises et entend densifier les relations avec les acteurs agiles de l’innovation (PME et start-up), en passant notamment par un appel annuel à solutions innovantes. Cette ouverture se traduit aussi par l’intensification de la logique d’innovation ouverte, représentée en premier lieu par l’organisation annuelle de l’événement TInnov.
L’innovation se retrouve enfin dans la politique de l’établissement orientée vers le développement de nouveaux acteurs économiques, grâce à un processus de soutien aux jeunes entreprises innovantes et, surtout, aux capacités d’intervention capitalistique de BRGM Invest, la filiale d’investissement du groupe (lire ci-dessous).
Lodaim
Un détecteur optique d’amiante léger, fiable et rapide
Développé à partir d’un brevet déposé conjointement avec le CNRS, Lodaim permet aujourd’hui de détecter 95 % de l’amiante contenu dans les matériaux manufacturés directement sur site. Ce prototype transportable repose sur l’analyse optique d’un échantillon de matériau que le dispositif a préalablement broyé. Du fait de ses propriétés spécifiques, l’amiante, notamment le chrysotile, est détecté en seulement 30 à 40 minutes. Face à l’engouement des industriels, Lodaim entrera en phase de pré-industrialisation en 2025.
Trois start-up en développement
Grâce à la synergie entre son dispositif d’innovation et les capacités d’investissement et de soutien de sa filiale BRGM Invest, le BRGM offre un accompagnement complet aux projets de valorisation, aboutissant à la création d’entreprises innovantes. Trois start-up sont ainsi en cours de lancement. Lyncée développe des solutions avancées en matière de traçabilité, permettant un suivi et une authentification précis des matières critiques tout au long des chaînes de valeur. CaliCO2, montée avec la start-up studio 4elements, vise à industrialiser un procédé innovant de capture de CO2. Enfin, une jeune pousse est en voie de création avec les partenaires du projet européen HiQ-LCA. Dédiée à la vérification de l’analyse du cycle de vie (ACV) des batteries, elle répondra aux obligations du règlement européen relatif à ces produits.