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Ressources minérales et économie circulaire

L'interview partenaire

Benjamin Gallezot Délégué interministériel pour l’approvisionnement en métaux et minéraux stratégiques (DIAMMS) 

Portrait et citation
Benjamin Gallezot
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Le BRGM est un acteur très important de notre stratégie en matière de minerais et métaux stratégiques, sujet majeur pour
notre industrie.
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Quels sont les nouveaux enjeux en termes d’approvisionnement en métaux et minéraux stratégiques ?

Benjamin Gallezot – Les besoins en métaux stratégiques vont augmenter fortement au cours des prochaines décennies, notamment dans le cadre de la transition énergétique. L’approvisionnement de ces métaux est un sujet majeur pour notre industrie et le gouvernement a engagé une politique ambitieuse pour mobiliser l’ensemble des acteurs.

Dans ce cadre, le BRGM a un rôle très important. C’est l’un des acteurs de notre stratégie, et l’un des principaux partenaires dans sa mise en œuvre. Il a déjà des compétences fortes dans le domaine de la connaissance des minerais et métaux critiques, une re-priorisation de cette thématique est en cours au sein des activités de l’établissement.

Cela s’incarne à travers quels projets ?

B.G. – D’une part l’OFREMI. Initié avec le rapport Varin sur l’approvisionnement en métaux stratégiques, l’Observatoire français des ressources minérales pour les filières industrielles a été mis en place il y a un an et demi. Le BRGM en est l’un des acteurs centraux, et coordonne l’action des différents établissements publics concernés.

D’autre part, l’inventaire des ressources minérales et minières (IRM). Suite à une décision annoncée par le président de la République en septembre 2023, il s’agit de relancer un programme d’exploration et d’inventaire qui n’avait pas été fait depuis de nombreuses années, avec de nouvelles techniques et de nouveaux savoir-faire. Le BRGM en est le maître d’œuvre. Nous en attendons des résultats réguliers, et une coopération avec un écosystème d’entreprises, de laboratoires et de centres universitaires de manière à pouvoir appliquer les meilleures technologies, et notamment l’intelligence artificielle. La dimension de mise à disposition de ces données est importante.

La diplomatie des métaux concerne aussi le BRGM ?

B.G. – Dans ce que nous appelons en effet la diplomatie des métaux, la coopération internationale entre services géologique est majeure. Le BRGM est un des grands intervenants de cette coopération technique en Europe et dans le monde, et nous intensifions les partenariats avec de nouveaux pays.

Nous avons enfin, avec le BRGM, l’ambition d’une stratégie de R&D mieux coordonnée, qui réunisse l’ensemble des acteurs académiques et industriels, et plus ambitieuse en termes d’innovation.