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Données, services et infrastructures numériques

L'interview partenaire

Isabelle Blanc Administratrice ministérielle des données, des algorithmes et des codes sources, Conseillère auprès de la directrice générale Recherche et Innovation et de la directrice générale Enseignement supérieur et Insertion professionnelle. National Chief data and software officer.

Portrait et citation
Isabelle Blanc
Citation
Le BRGM est en avance sur l’un des sujets majeurs au cœur de nos politiques, à savoir l’ouverture de ses données et leur réutilisation par les chercheurs et la société dans son ensemble.
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Comment peut-on décrire l’état de la collaboration avec le BRGM dans le domaine de la donnée ?

Isabelle Blanc — Le BRGM est en avance sur des sujets majeurs au cœur de nos politiques publiques, à savoir la production, le partage et l’ouverture de ses données et leur réutilisation par les chercheurs et la société dans son ensemble.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR) est l’une des trois tutelles du BRGM. À ce titre, il soutient les recherches du BRGM autour de la compréhension des phénomènes géologiques et des risques associés. L’établissement exerce, notamment, un rôle de producteur expert et de diffuseur des données sur le sol, le sous-sol et les ressources. L’action combinée de ses recherches et de sa production de données contribue aux travaux sur l’anticipation et l’évaluation des risques naturels, la préservation des ressources naturelles, l’évaluation des ressources minérales, la gestion des eaux souterraines, la géothermie et aux énergies renouvelables.

Avant que l'importance de l'ouverture des données ne soit pleinement reconnue, le BRGM avait déjà développé une solide expertise dans la collecte et la fiabilisation des données de géosciences. Avec une ouverture plus large des données, le BRGM s'affirme désormais comme un acteur engagé dans les domaines des sciences de la Terre et de l'environnement.

Peut-on résumer les principaux projets menés en ce moment ?

I.B. — Le BRGM contribue à l’écosystème de partage et d’ouverture des données Recherche Data Gouv, au travers de deux projets de Data Terra : le portail EaSy Data pour les données de longue traîne du système Terre et le pôle Terre solide.

Par ailleurs, le BRGM héberge un des datacentres régionaux labélisés par le MESR. Il contribue également au développement de la politique des données de la recherche grâce à son Chief Data Officer.

Plus largement, quelle est votre vision de la mise en œuvre de la politique Science ouverte dans le cadre d’un établissement comme le BRGM ?

I.B. — Le BRGM développe des services autour des données qu’il produit. Ces services s’adressent à des communautés dépassant celle de la recherche. Il est porteur d’une mission forte d’appui aux politiques publiques et met à disposition ses données auprès des citoyens, ainsi que des entreprises pour l’innovation. Ses services de données et son expertise permettent au BRGM de nouer des partenariats publics comme privés avec des industriels ou des entreprises de plus petites tailles.